21 personnes sont présentes, dont une forte représentation des enseignants(es) spécialisés du Rased, et quelques parents. Une dizaine d’écoles sont représentées.

Décisions prises :
 Envoyer un message à la liste de la coordination pour appeler à ne pas communiquer les résultats des évaluations de CM2.
 Faire un tract d’appel à la manif du 17 avec des infos sur les annonces, de début de semaine, pour Mardi.
 Faire un tract à distribuer pendant la manif du 29 (qui, quoi : à définir à la prochaine réunion)

Rendez-vous :
 Samedi 17 Janvier 14h30 : manifestation pour l’école place Pasteur à Besançon
 Samedi 24 Janvier 9h : Rencontre-débat « permettre à tous de s’approprier Savoirs et cultures : Quels défis pour l’éducation, dans et hors l’école ? » Ecole Granvelle à Besançon (voir pièces jointes)
 Lundi 26 Janvier 20h/22h : Prochaine Réunion de la coordination, école J Ferry
 Jeudi 29 Janvier : grèves et manifestations à l’appel de l’intersyndicale nationale (« pour ne pas payer la crise »)

Rappel des actions précédentes :

 Manifestation parisienne le 19 Octobre
 Grève bien suivie le 20 Novembre
 Manifestation moins suivie le 10 décembre (mercredi jour non favorable à la participation des parents ?). Le 10 décembre la manifestation a été quand même bien fournie avec la présence des étudiants d’IUT, de fac et avec le début de la contestation des lycéens.

Actions futures : Manifestation du 17 Janvier pour l’école (à l’appel du collectif, http://www.uneecole-votreavenir.org/).

Tract 17 janv 09

Contexte : Si le gouvernement a fait des annonces présentées par les médias comme des reculs sur certains points (report de la réforme des Lycées, annonce de 1500 suppressions de moins de postes de Rased, mais aussi excuses de Darcos aux enseignants de maternelle) , les réformes sont cohérentes entre elles et mettent en oeuvre un projet d’évolution de l’enseignement contraire aux valeurs que nous défendons. L’institution tente par exemple de défausser la responsabilité de l’échec scolaire sur seulement l’enfant, les parents ou l’enseignant. Les réformes du lycée et de l’université (LMD, LRU) suivent la même logique de baisse des coûts et de mise en concurrence.

Rencontre-débat du 24 Janvier : Le but de cette rencontre (à l’initiative d’associations et d’un syndicat d’enseignants) est de re-motiver les acteurs de l’enseignement en leur montrant qu’il existe aussi des pratiques positives qui ont fait leur preuves, et de leur donner des arguments pour contrer l’offensive idéologique actuelle. Cette rencontre se veut donc offensive et positive et non pas défensive sur ce terrain.

Rencontre 24 janv 14 fév 09

Rencontre affiche

Aide personnalisée : Il a été proposé aux écoles du département de dire si elles accepteraient de stopper l’aide personnalisée et de remplacer ces heures par d’autres projets (accueil de toute la classe, rencontre avec les parents, etc…). seules 20 écoles sur 550 ont répondu favorablement : la situation n’est donc par mûre pour cette action. (comment l’interpréter : résignation, peur des représailles ?). Il y a une pression hiérarchique puisque certaines inspections se font sur le temps d’aide, et qu’il sera bientôt demandé de faire un rapport écrit sur les résultats sur chaque enfant. Même les notes de service des inspections sont surveillées. L’une d’elle dit que le conseil d’école ne doit pas être un lieu revendicatif. On ressent que les enseignants ont pour l’instant la tête dans le guidon et font le dos rond. On souligne que la multiplication des dispositifs d’aide a tendance à éloigner les parents de l’école : il y a moins d’occasion de rencontre et les parents font confiance aux dispositifs d’aide pour résoudre les difficultés de leur enfant sans forcément s’impliquer. Les enfants empilent des heures sans réflexion d’ensemble (aide personnalisée, aide éducative, étude, aide au devoir des mairies, etc…). La mise en œuvre pratique de l’aide personnalisée peut aussi créer des divisions entre enseignants dans les écoles. Les enseignants de RASED se sentent déconsidérés par la hiérarchie, avec par exemple des formations qui ne leur sont plus accordées.

Rencontre dans les écoles entre les enseignants et les parents : Des appels ont été lancés pour que les enseignants rencontrent les parents des écoles et leur expliquent les raisons de la contestation des réformes. Des rencontres ont effectivement eu lieu, avec des résultats divers : parfois peu de participants mais dynamique d’un groupe de parents décidés à s’occuper de diffuser les infos dans des écoles vers Ornans. Pour aider les enseignants à préparer ces rencontres, un argumentaire est disponible sur le site du SNU (http://25.snuipp.fr/). Un article intéressant sur une de ces rencontres est paru dans L’Est Républicain. La SNU tente de contacter FR3 pour un reportage sur l’enseignement.

Evaluations en CM2 : Elles sont à rendre en Janvier. Les évaluations se font alors que les élèves n’ont pas fini leur année d’apprentissage. Si le résultat de ces évaluations devient un enjeu, le risque est, comme pour le bac, qu’il y ait un bachotage et que les enseignants se focalisent sur la réussite des seules notions contenues dans les évaluations (qui se basent sur le socle commun). Alliée à la suppression de la carte scolaire, la publication des résultats des évaluations (point sur lequel il semble y a voir recul pour l’instant) mettrait en concurrence directe les écoles. C’est bien, y compris là, une autre école qui se dessine. Il est décidé d’appeler à ne pas communiquer les résultats des évaluations et de profiter de la discussion qui suit avec les parents pour les informer du danger d’utiliser cet indicateur pour évaluer l’école ou l’enseignant.

Comment mobiliser pour la manifestation du 17 Janvier : Discuter avec quelques personnes pour les convaincre semble plus efficace que la distribution de tracts à l’aveugle, même si l’un n’empêche pas l’autre. Dans certaines écoles, on se donne RDV à l’école pour aller ensemble à la manif.

A venir : Eléments d’information concernant les évaluations.