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Qui sommes-nous ?

jeudi 24 mars 2011, par soli

Avril 2008...

Depuis plusieurs mois, des mouvements de protestation se multiplient un peu partout en France. A Besançon, le 1er Avril, à l’occasion d’une grève « historique », des centaines de parents et d’enseignants se sont retrouvés dans la rue, pour dire : de cette école-là, on ne veut pas !

Après des dizaines de réunions parents/enseignants dans tout le département avec des taux de participation « jamais vus », une coordination s’est mise en place, avec plus de 30 écoles du Grand-Besançon représentées.

Le Collectif des parents d’élèves et des enseignants refuse les décisions prises par le Ministre de l’Education Nationale dans la précipitation et sans aucune concertation, décisions qui visent à faire moins d’école avec moins de personnels. Les enfants méritent d’autres choix. Il n’est pas possible d’imposer des réformes qui prennent à rebours l’avis et l’intérêt des personnels des écoles et remettent en cause l’école publique et le droit à l’éducation pour tous.

... Février 2011...

Suite à l’annonce de la carte scolaire pour le département du Doubs en janvier 2011, avec son cortège de suppressions de postes, des parents et des enseignants réagissent. Ils refusent des suppressions de postes qui auront pour conséquence des effectifs trop élevés dans les classes, de moins en moins d’enseignants spécialisés pour les élèves en difficulté, de moins en moins de moyens spécifiques dans les quartiers difficiles, la dégradation des conditions d’apprentissage et d’enseignement en général.

Les parents et enseignants de ce collectif disent non à la réduction du budget de l’éducation nationale, une éducation de qualité doit être une priorité pour le gouvernement.

... Décembre 2013

Parents et enseignants des écoles de Besançon et des alentours se retrouvent sur la question de la "réforme des rythmes scolaires", la réforme Peillon, qui "vise à mieux répartir les heures de classe sur la semaine, à alléger la journée de classe et à programmer les enseignements à des moments où la faculté de concentration des élèves est la plus grande. Un décret, publié le 26 janvier 2013, précise le cadre réglementaire national de la nouvelle organisation du temps scolaire, à l’intérieur duquel des adaptations locales seront possibles".

Si l’intention paraît louable, le cadre du décret, imposant une organisation horaire sur 9 demi-journées, ne permet pas d’envisager certaines solutions qui sembleraient pourtant mieux adaptées aux élèves.

Une grande préoccupation des parents et enseignants est aussi celle des activités périscolaires dont l’organisation est confiée aux communes. Il est évident que la qualité des activités proposées dépendra des moyens des communes et de leurs choix politiques ; de sévères inégalités territoriales verront ainsi le jour.

Absences de locaux adaptés, formation des personnels encadrant, coût des activités périscolaires sont autant d’obstacles qui ne peuvent être franchis dans le contexte actuel et dans la précipitation.